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L'objectif principal de ce manuel est de servir de point d'accès unique à tous les documents liés au Live Systems Project et particulièrement aux logiciels produits par le projet pour Debian 9.0 «stretch». Une version mise à jour peut toujours être trouvée sur ‹http://live-systems.org/› .
Ce manuel a principalement pour but de vous aider à construire un système live et non pas de s'articuler autour des sujets relatifs à l'utilisateur final. Toutefois, l'utilisateur final peut trouver des informations utiles dans ces sections: Les Bases couvrent le téléchargement des images précompilées et la préparation des images pour être démarrées sur les supports ou sur le réseau, soit en utilisant le constructeur web, soit en exécutant live-build directement sur le système. Personnalisation des comportements pendant l'exécution décrit certaines options qui peuvent être indiquées à l'invite de démarrage, telles que la sélection d'un clavier, des paramètres régionaux et la persistance.
Certaines commandes mentionnées dans le texte doivent être exécutées avec les privilèges de super-utilisateur, qui peuvent être obtenus à l'aide de la commande su ou en utilisant sudo. Afin de distinguer les commandes qui peuvent être exécutées par un utilisateur sans privilège de celles nécessitant les privilèges de super-utilisateur, les commandes sont précédées respectivement par $ ou #. Notez que ce symbole ne fait pas partie de la commande.
Même si nous croyons que tout dans ce manuel est important pour au moins certains de nos utilisateurs, nous nous rendons compte qu'il y a beaucoup de matière à couvrir et que vous pouvez vouloir expérimenter avant d'entrer dans les détails. Par conséquent, nous vous suggérons de lire dans l'ordre suivant.
Tout d'abord, lisez ce chapitre À propos de ce manuel dès le début et finissant avec la section Terminologie. Ensuite, passez aux trois tutoriels à l'avant de la section Exemples destinée à vous apprendre la construction de l'image et les bases de la personnalisation. Lisez en premier En utilisant les exemples, puis Tutoriel 1: Une image par défaut, Tutoriel 2: Un logiciel de navigateur Web et finalement Tutoriel 3: Une image personnalisée. À la fin de ces tutoriels, vous aurez un avant-goût de ce qui peut être fait avec les systèmes live.
Nous vous encourageons à revenir à l'étude plus approfondie du manuel, en poursuivant par exemple votre lecture par Les bases, Construire une image netboot et finissant par la lecture de la Vue d'ensemble de la personnalisation et les sections suivantes. Après cela, nous espérons que vous serez complètement excités par ce qui peut être fait avec les systèmes live et motivés pour lire le reste du manuel, du début à la fin.
La liste des auteurs (dans l'ordre alphabétique):
Ce manuel est conçu comme un projet communautaire et toutes les propositions d'améliorations et de contributions sont bienvenues. Veuillez consulter la section Contribuer au projet pour des informations détaillées sur la façon d'obtenir une clé et de faire des livraisons (commits).
Afin d'apporter des modifications au manuel anglais, vous devez modifier les fichiers adéquats dans manual/en/ mais avant de soumettre votre contribution, veuillez prévisualiser votre travail. Afin de prévisualiser live-manual, assurez-vous que les paquets nécessaires sont installés en exécutant:
# apt-get install make po4a ruby ruby-nokogiri sisu-complete
Vous pouvez compiler live-manual dans le répertoire de niveau supérieur de votre Git checkout en exécutant:
$ make build
Comme il faut un certain temps pour construire le manual dans toutes les langues prises en charge, les auteurs peuvent trouver pratique d'utiliser l'un des raccourcis de construction rapide lors de la révision de la nouvelle documentation ajoutée au manuel anglais. PROOF=1 construit live-manual au format html, mais sans les fichiers html segmentés, et PROOF=2 construit live-manual au format pdf, mais seulement les portraits A4 et US. C'est pourquoi l'utilisation de l'une ou l'autre des possibilités peut sauver une quantité considérable de temps, par exemple:
$ make build PROOF=1
Lors de la révision d'une des traductions, il est possible de construire une seule langue en exécutant, par exemple:
$ make build LANGUAGES=de
Il est également possible de construire par type de document, par exemple,
$ make build FORMATS=pdf
Ou combiner les deux, par exemple:
$ make build LANGUAGES=de FORMATS=html
Après avoir relu votre travail et vous être assuré que tout va bien, n'utilisez pas make commit à moins que vous mettiez à jour les traductions dans le commit. Dans ce cas, ne mélangez pas les modifications apportées au manuel en anglais et les traductions dans la même livraison, mais utilisez des commits séparés. Consultez la section Traduction pour plus de détails.
Afin de traduire live-manual, procédez comme suit, selon que vous commencez une traduction à partir de zéro ou vous travaillez sur une traduction déjà existante:
Après l'exécution de make commit, vous verrez beaucoup de texte sur l'écran. Il s'agit essentiellement de messages informatifs sur l'état du processus et de quelques indications sur ce qui peut être fait pour améliorer live-manual. Si vous ne voyez aucune erreur fatale, vous pouvez généralement continuer et soumettre votre contribution.
live-manual contient deux utilitaires qui peuvent grandement aider les traducteurs à trouver les textes non traduits et modifiés. Le premier est "make translate". Il lance un script qui vous indique en détail le nombre de messages non traduits qu'il y a dans chaque fichier .po. Le second, "make fixfuzzy", n'agit que sur les messages modifiés, mais il vous aide à les trouver et à les résoudre un par un.
Gardez à l'esprit que même si ces utilitaires peuvent être vraiment utiles pour faire un travail de traduction sur la ligne de commande, l'utilisation d'un outil spécialisé comme poedit est la méthode recommandée pour effectuer la tâche. C'est aussi une bonne idée de lire la documentation sur localisation de debian (l10n) et, plus particulièrement pour live-manual, les Lignes directrices pour les traducteurs.
Remarque: Vous pouvez utiliser make clean pour nettoyer votre arbre git avant de faire un push. Cette étape n'est pas obligatoire grâce au fichier .gitignore mais c'est une bonne pratique pour éviter d'envoyer certains fichiers involontairement.